Publié dans Culture

Concours « Graine de Star » - 10 millions d’ariary en jeu 

Publié le mercredi, 04 décembre 2024

Pour la cinquième année consécutive, Taxi-Be Madagascar met en lumière les jeunes talents à travers son concours de chant national, « Graine de Star ». Ce concours, qui s'est affirmé comme un tremplin pour les artistes émergents, se déroule dans plusieurs villes où l'enseigne est implantée, notamment à Nosy Be, Antsiranana, Toamasina et Antananarivo. Les inscriptions sont entièrement gratuites, permettant ainsi à un large éventail de participants de tenter leur chance. Cette année, 32 candidats ont été présélectionnés par établissement, et ils ont eu l'opportunité de passer plusieurs épreuves scéniques, jugées par un jury d'experts.

Les critères d'évaluation incluent la qualité vocale, la présence scénique, l'originalité des interprétations, le style vestimentaire ainsi que l'interaction avec le public. Les épreuves se sont déroulées chaque jeudi pendant trois mois, culminant avec les finales régionales qui ont eu lieu le 21 novembre. Ce soir, elles ne seront plus que quatre à disputer le trône du prestigieux concours .Il s’agit de Pactella (Antsiranana), Poussie (Nosy Be), Zoubedah (Toamasina) et Soafara (Antananarivo). Ces  lauréats des quatre villes participantes se sont vu attribuer un prix de deux millions d’ariary et ont été invités à Antananarivo pour une semaine de préparation intensive avant de batailler pour la finale nationale prévue pour le 5 décembre. Chaque finaliste bénéficiera d'un coaching d'une semaine et encadré par des professionnels de la musique, afin de peaufiner leur performance. Lors de cette finale tant attendue, quatre jurys composés d'artistes de renom auront la tâche délicate de départager les finalistes. Les récompenses pour le grand gagnant incluent un montant impressionnant de dix millions d’ariary, divers lots, ainsi qu'un contrat qui pourrait propulser sa carrière musicale. 

Envergure 

Créé en 2014, le concours « Graine de Star » a rencontré des interruptions en raison de la pandémie en 2020 et 2021. Mais l'organisateur a su reprendre le flambeau cette année avec un objectif clair : dénicher et promouvoir des talents souvent méconnus. Taxi-Be, emblème de la vie nocturne à Madagascar, a été fondé par Alain Huchet il y a vingt ans et dispose d’un établissement à Antananarivo depuis six ans. Réputée pour la qualité de son service et ses soirées thématiques, Taxi-Be offre une expérience unique à ses clients. Chaque établissement est animé par le Taxi Driver’s Band, tandis que les DJ résidents assurent une ambiance clubbing endiablée. Des concours variés, tels que Miss, Mister, Miss Ronde ou encore karaoké, rythment les nuits, faisant de Taxi-Be un lieu incontournable pour les amateurs de musique et de divertissement. En organisant des événements comme « Graine de Star », Taxi-Be s'engage à soutenir la culture locale et à offrir une plateforme aux artistes en herbe, permettant ainsi à Madagascar de vibrer au rythme de la créativité musicale.

 

Si.R

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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